Accompagner les projets humanitaires, solidaires, artistiques et environnementaux portés par nos salariés
Consultant à l’agence de Lyon et lauréat du programme agap2dream 2025, Auguste nous partage son parcours et revient sur son projet solidaire. Lancé en 2020 par agap2, le programme agap2dream a pour vocation de soutenir et valoriser les initiatives engagées des agapiens et agapiennes.
Auguste s’engage à recycler les déchets plastiques d’imprimante 3D afin de fabriquer des objets utiles pour 3 associations françaises.
Découvrez qui est-il et son projet en détail à travers cette interview.
Auguste, peux-tu présenter ton parcours chez agap2 ?
A : Je suis chez agap2 Lyon depuis novembre 2021, cela fait maintenant un peu plus de trois ans. J’ai commencé avec un projet chez un client expert en nucléaire où j’étais responsable d’un plateau de huit personnes en qualité documentaire. Ensuite, j’ai travaillé un an chez une marque de Vinci Energies à Valence dans le secteur du contrôle non destructif avant de revenir chez le client spécialisé en nucléaire, cette fois à Montbard, où je suis actuellement en projet.
Ton projet consiste à recycler des déchets plastiques, peux-tu nous en parler ?
A : Effectivement, il consiste à récupérer des déchets plastiques, en particulier ceux issus de l’impression 3D, pour les recycler et leur offrir une seconde vie. Le processus que je mets en place passe par plusieurs étapes : trier, broyer puis fondre les plastiques à l’aide d’une extrudeuse pour créer de nouvelles bobines réutilisables pour l’impression 3D. Ces bobines me permettront ensuite de fabriquer des objets destinés à trois associations françaises, en fonction de leurs besoins. J’ai choisi d’aider l’AARF (Amicale des Arbitres Représentants Fédéraux) en leur fabriquant des jetons pour faire le tirage au sort du coup d’envoi ou encore des porte-clés. Je vais également soutenir un Fablab solidaire à Valence, celui dans lequel je récupère les déchets plastiques. En effet, je vais pouvoir leur apporter mon aide en leur proposant de la signalétique à partir des déchets transformés. Et enfin, j’ai sélectionné un magasin de cartes et jeux de plateaux, La Diagonale du Fou à Dijon pour leur créer des éléments en lien avec leur identité (plaque avec leur logo par exemple).
Comment est née cette idée ?
A : L’idée me trottait dans la tête depuis un moment, mais elle n’était pas encore concrète avant agap2dream. C’est en travaillant dans des environnements industriels et en voyant les volumes de déchets générés que je me suis dit qu’il y avait un vrai potentiel. J’avais déjà constaté ce problème quand je travaillais chez Safran où on mettait de côté les déchets d’impression 3D, sans jamais les revaloriser. De plus, la technique de l’extrudeuse appliquée aux déchets plastiques d’impression 3D est encore très peu répandue et personne ne l’a réellement exploitée à grande échelle. C’est un concept particulièrement novateur alors je suis fier de faire partie des premiers à expérimenter cette technologie et à en explorer tout le potentiel grâce à agap2dream.
Quel message souhaites-tu faire passer à travers ton projet agap2dream ?
A : Ce projet est avant tout une réflexion sur la revalorisation des déchets. On vit dans une société de surconsommation où beaucoup de choses sont jetées alors qu’elles ont encore de la valeur. L’impression 3D est une technique qui génère pas mal de déchets, souvent mis de côté, puis jetés faute de solution. Mon idée est de montrer qu’il est possible de réutiliser ces matériaux et de limiter ainsi le gaspillage.
Comment allies-tu ton rôle de consultant chez agap2 et ce projet solidaire ?
A : C’est une question d’organisation. Il faut réussir à bien compartimenter son temps entre les projets pros, les projets persos et ce projet solidaire. Ce n’est pas toujours simple, mais quand on est motivé, on trouve toujours un moment. Ce projet est toujours dans un coin de ma tête car il comprend des étapes régulières : prendre des décisions, faire des tests, essayer, se tromper et ajuster. Même si l’impression 3D est une passion depuis un moment, aborder les enjeux autour du recyclage est assez nouveau pour moi. Je découvre un processus encore peu répandu, ce qui rend l’expérience d’autant plus enrichissante et stimulante.
Qu’est-ce qui selon toi, définira la réussite de ce projet ?
A : Double enjeu : un technique et un associatif.
J’aimerais vraiment réussir à créer une bobine de filament comme neuve à partir des déchets récupérés. Mais au-delà de l’aspect technique, ce qui me tient le plus à cœur, c’est de pouvoir aider des associations en leur fournissant des objets utiles. Si j’arrive à cela, je pourrai dire que le projet agap2dream est un succès !
Chez agap2, nous sommes fiers de soutenir ces projets qui témoignent de la richesse et de l’engagement des agapiens. Suivez les entrainements et l’avancée du projet d’Auguste sur notre compte Instagram !
